TraitementS
Traitements
L’Acupuncture est utilisée aux fins de contribuer à renforcer la capacité de guérison naturelle d’une personne, pour accélérer le processus de guérison d’une maladie et comme mesure de prévention destinée à préserver notre santé.
À quelle fréquence dois-je venir me faire traiter et de combien de séances aurais-je besoin?
Habituellement, au début, un traitement hebdomadaire est nécessaire. Dans un état aigu, plusieurs traitements par semaine peuvent être utiles. Au fur et à mesure de l’amélioration de votre condition, les séances peuvent s’espacer. 
Pour recharger leurs « batteries » ou maintenir leur énergie, certains patients par la suite se feront suivre une fois par mois ou à chaque changement de saison énergétique.
L’acupuncture Japonaise
L’acupuncture qui a ses origines en Chine est arrivée au Japon il y a environ 1400 ans. L’esprit japonais qui tend à raffiner et perfectionner les choses a joué un rôle important dans le développement de techniques d’acupuncture douce mais d’efficacité redoutable. 
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Partant de l’idée que le Ki (l’énergie) est partout dans le corps et circule aussi superficiellement dans les méridiens, l’acupuncture japonaise utilise, en général, des aiguilles plus fines, les insérant très peu profondément, avec peu de stimulation. C’est donc une acupuncture indolore. 
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Même la méthode de moxibustion (application de la chaleur sur les points d’acupuncture) diffère de celle des Chinois. De minuscules grains d’armoise sont brûlés à même la peau donnant de légères mais précises stimulations. 
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Sachant que " le moins peut le plus " dans le sens de l’efficacité, cette méthode s’adresse donc particulièrement aux personnes qui ont peur des aiguilles ou sont sensibles aux fortes stimulations typiques de la méthode chinoise.
En quoi la méthode Toyohari se distingue-t-elle d’autres types 
d’acupuncture ?
Bien que basée sur les mêmes principes fondamentaux, l’acupuncture Toyohari (littéralement «thérapie des aiguilles de l’Asie de l’Est») est vécue de façon assez différente par le patient. Bien que dynamique, il s’agit d’un traitement doux, qui utilise des aiguilles très fines et des techniques spécifiques, dont plusieurs se pratiquent même sans que l’aiguille soit insérée. Cette capacité à influencer le flux d’énergie (ou Qi) en utilisant des techniques très subtiles, est la clé du système Toyohari. Il a été développé au Japon par des thérapeutes aveugles comme une variante de l’acupuncture dite « thérapie des méridiens ». 
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Durant les quatre cent dernières années, des thérapeutes mal voyants ont joué un rôle essentiel qui a conduit aux récents développements de l’acupuncture au Japon. Pour cette raison, palper et ressentir la qualité de l’énergie (Qi) qui coule à travers le système des méridiens est le point central de cette méthode, tout comme l’affinement permanent de techniques extrêmement délicates. Dans le contexte du 21ème siècle et de ses modes de vie changeants, l’Association Toyohari au Japon veille à ce que l’acupuncture Toyohari reste une tradition vivante et évolutive, dont les techniques de diagnostic et de traitement sont réexaminés et adaptés régulièrement.
Comment fonctionne le traitement Toyohari?
Ce traitement est une expérience très relaxante. Selon la tradition, le diagnostic est établi en recueillant les détails de votre état de santé actuel ainsi que votre historique médical. Une fois que vous serez installé sur la table de traitement, le thérapeute palpera doucement les méridiens ainsi que votre abdomen et prendra le pouls à votre poignet. 
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Tout comme l’arbre dépend de ses racines, une fois qu’un équilibre fort est solidement établi, les branches peuvent commencer à croître et à fleurir. A l’identique, le traitement consiste à corriger le déséquilibre énergétique des « racines » afin de renforcer le corps dans son intégralité. Ensuite, le traitement des « branches » soigne les symptômes spécifiques qui vous ont amené à consulter.
Shonishin
Le Shonishin (de sho « petit » ni « enfant » shin « aiguille ») se veut une alternative sans aiguilles à l’acupuncture pédiatrique. Mise au point pour les enfants de moins de sept ans, cette technique acupuncturale spécialisée était pratiquée à Osaka dès le 17e siècle et bien avant en Chine ancienne. Pour ses praticiens, le Shonishin constitue une alternative valable à la pharmacopée pour une grande variété de problèmes de santé de l’enfance tant du point de vue comportemental, qu’émotionnel ou physique. 
Efficace dans le traitement des coliques, des dérèglements gastro-intestinaux, de la constipation ou de la diarrhée, le Shonishin permet de traiter avec un certain succès le déficit d’attention, les allergies, l’asthme, l’eczéma, l’énurésie et le bégaiement.